Par Manuel Moliner, conservateur en chef du patrimoine, responsable du pôle archéologie, Musée d’Histoire de Marseille

En 1831 et 1832, lors des travaux de creusement du bassin de Carénage, aujourd'hui un petit port de plaisance, situé en contrebas de l’abbaye de Saint-Victor,  une commission de surveillance archéologique, précurseur du service archéologique municipal actuel, procède à la collecte d'objets archéologiques extraits de sépultures antiques. Loin des investigations méthodiques actuelles dont la nécropole de Sainte-Barbe fouillée en 1991 en est l'écho scientifique, les trouvailles en partie conservées aujourd’hui au musée d'Histoire, révèlent les usages sépulcraux au temps de Marseille grecque, romaine et chrétienne dans un cimetière installé face à la ville.

Dans le cadre des « Mardis de l’histoire »