Mémorial des Déportations
Fermeture le lundi (sauf les lundis de Pâques et de Pentecôte) le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.
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Au pied du Fort Saint-Jean, face aux vieux quartiers entièrement détruits durant la Seconde Guerre mondiale, le Mémorial des déportations est installé dans un blockhaus construit en 1943, témoin de la présence militaire allemande dans la ville alors en zone occupée.
Au moment où les derniers témoins disparaissent, le lieu s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femmes et enfants arrêtés puis déportés parce que nés Juifs ou réprimés en tant qu’opposants politiques, résistants, otages ou « suspects ». Marseille, ville-monde où le cosmopolitisme règne depuis son antique fondation, est un concentré d’histoires de transit, de migration, de métissage et de dialogue des cultures.
En 1940, Marseille est encore un port ouvert sur le monde, une porte vers la liberté pour certains, vers la reprise du combat pour d’autres. Dès 1942, lorsque la solution finale est en marche, Marseille bascule. En 1943, qualifiée de « chancre de l’Europe » par le régime nazi, elle cristallise la haine de l’étranger et de l’indésirable. Les événements tragiques de l’année 1943 menés par les nazis avec la collaboration du régime de Vichy sont longuement évoqués ici : rafles des communautés juives, évacuations et destruction des “vieux quartiers” et déportations.
Conçu comme un lieu en constante évolution, le parcours a pour vocation de s’enrichir et de se renouveler grâce aux travaux de recherche animés par un comité scientifique et par le biais de partenariats.