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Le Quartier Réservé de Marseille. 1878-1943 : chroniques des derniers bas-fonds du Vieux-Port

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Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

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Le Quartier Réservé de Marseille. 1878-1943 : chroniques des derniers bas-fonds du Vieux-Port

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Description

 

En présence d'Edouard Mills Affif , maître de conférences en Études cinématographiques (Université Paris-Cité/Aix-Marseille Université), auteur-réalisateur de films documentaires et commissaire de l'exposition "Marseille,1900-1943 : la mauvaise réputation" et Martin Huc, chercheur indépendant, spécialiste de l'histoire du Milieu marseillais, auteur de « Marseille Interdite, 1878/1943 : histoire du Quartier Réservé », éditions La manufacture de Livres, 2024.

Événement co-programmé avec le comité du Vieux-Marseille

De 1878 à 1943, le « Quartier Réservé de Marseille », situé sur la rive nord du Vieux-Port aux abords de l'Hôtel-de-Ville, fut la seule zone de la cité phocéenne où la prostitution était entièrement libre et autorisée par la municipalité. Devenues célèbres dans le monde entier, ces ruelles hautement pittoresques attirèrent tout autant marins, soldats, gangsters et vagabonds que bourgeois, touristes, peintres et poètes – tels Simone de Beauvoir, Henri Matisse, Pierre Mac Orlan, Jean Cocteau ou Guy de Maupassant. Un petit « ghetto d’amour » clos sur lui-même, vivant au rythme du jazz, du bal musette et des pianos mécaniques, au milieu des bars malfamés, des bordels de luxe, des fumeries d'opium et des cinémas pornographiques. Haut-lieu de la pègre internationale, accueillant une population bigarrée et fortement cosmopolite, le « quartier des Brics », comme on l'appelait souvent, eut rapidement à souffrir d'une terrible réputation qui dépassa les frontières, et amalgama avec elle tout le petit peuple laborieux de la vieille ville. C'est cette mauvaise réputation internationale qui vaudra finalement au quartier, en février 1943, un dynamitage pur et simple par l'occupant nazi, sur ordre personnel d'Adolf Hitler. Quartier fantastique ou quartier fantasmé ? Les nombreuses sources dont l'on dispose désormais permettent d'entrevoir un début de réponse, derrière le voile des vapeurs d'opium, de poudre et d'alcool.

Tout public. Entrée libre et gratuite à l’auditorium du musée d'Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles.

Dans le cadre des Mardis de l'histoire et de l'exposition "Marseille, 1900-1943 : la mauvaise réputation" présentée au mémorial des déportations.