La peste en Provence : au croisement des sources historiques et des témoins archéologiques
Conférence
Par Stefan Tzortzis , SRA- DRAC- PACA, chargé de la gestion patrimoniale et scientifique des Bouches-du-Rhône, chercheur associé à l’ADES (Anthropologie bio-culturelle, Droit, Éthique et Santé)
Tirant son étymologie du latin pestis, « le fléau », la peste figura longtemps au premier rang des maladies infectieuses les plus redoutées. Si, en dehors des médecins et épidémiologistes, elle a, de longue date, inspiré les chroniqueurs et constitué un sujet d’étude pour les historiens, ce n’est comparativement que plus récemment que ses témoins matériels ont intégré le périmètre thématique et chronologique de la recherche archéologique. Dans ce domaine, Marseille et sa région sont particulièrement intéressantes car elles ont été le théâtre, depuis près de 25 ans, de l'exploitation de ces "archives du sol", plus particulièrement pour l’époque moderne et singulièrement pour l’épidémie de 1720-1722. Ces études explorant le passé n’en comportent pas moins une résonance toute particulière sur certaines problématiques actuelles de santé publique.
Dans le cadre de l’exposition« Chercheurs de peste » présentée au musée d'Histoire de Marseille jusqu'au 5 septembre 2021 et du programme-événement "Marseille en temps de peste : 1720 -1722 // 2020 - 2022".