Cette exposition porte sur la vie quotidienne, les interventions des pouvoirs publics, du pouvoir religieux et du monde médical, en prenant appui sur les travaux connus et d’autres plus inédits comme la thèse de Fleur Beauvieux "Expériences ordinaires de la peste. La société marseillaise en temps d’épidémie (1720-1724)".
En partenariat avec l’association Noailles Debout et la coopérative Hôtel du Nord.
Le 5 novembre 2018, les immeubles 63 et 65 de la rue d’Aubagne dans le quartier de Noailles s’effondraient, emportant des vies et des mémoires.
Place aux Oeufs (futur site archéologique de la Bourse – Port antique) et Grand’Rue dans le plan relief de Fortuné Lavastre représentant les quartiers de Marseille touchés par les émeutes des 22-23 juin 1848
Pierre tombale datée de 1716 et gravée d’inscriptions et de symboles cabbalistiques. Le nom du défunt, Louis Meifredi, est notamment écrit à l’envers, dans le phylactère supérieur. Comme ailleurs dans le royaume de France, le siècle des Lumières à Marseille entremêle les sphères savantes, hermétiques et religieuses.
Fouilles de la Bourse – Port antique.
Cruche à médaillon de fleur de lys. Céramique de la Vallée de l’Huveaune. XVIIe siècle.
Inv : 1994.19.22
Portrait en marbre de Louis XIV dû à François Girardon, grand sculpteur du règne du Roi Soleil. Plusieurs médaillons de ce type ont imposé la figure du souverain absolu dans une ville prompte à se rebeller. L’un d’eux se trouve actuellement à l'Hôtel de Ville de Marseille. Fin XVIIe siècle – début XVIIIe siècle.
Inv : MBA 52
Fragment du cénotaphe (tombeau sans dépouille) de Guillaume du Vair, président de la chambre de justice de Marseille après la chute de Casaulx et président du Parlement de Provence. Appelé à Paris en 1616, il deviendra garde des sceaux de Louis XIII. Le cénotaphe élevé à sa mémoire par les Marseillais se dressait à l’Hôtel-Dieu. XVIIe siècle.
Inv : Bo 9243
Statue de Pierre de Libertat sculptée vers 1599 pour célébrer celui qui a mis fin à la dictature de Charles de Casaulx en 1596. D’abord installée sur la Porte Royale, à l’entrée de la Voie Historique, elle est ensuite transférée à l’Hôtel de Ville où elle reste longtemps. En 1893, elle est déplacée au château Borély puis dans le parc de ce dernier où elle se détériore rapidement. En 2013, après une phase de restauration, elle intègre le musée d’Histoire de Marseille et revient non loin de son emplacement originel.
Inv : Bo 9199