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Histoire et patrimoine de Marseille : Les Chutes-Lavie, Les Hauts de Longchamp, Les Chartreux

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Conférence

Par Josiane Pierri, en présence des différents auteurs ayant participé au livre Présentation de l’ouvrage publié par le Comité du Vieux-Marseille

Dans le cadre du 31e Carré des Écrivains - En partenariat avec le comité du Vieux-Marseille

Publication d’un bilan de mortalité

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Le paroxysme de l’épidémie s’était produit en août et septembre 1720 (graphique 01). Un an plus tard, le pouvoir royal réclamait fermement le bilan de mortalité qu’avaient été censés établir les commissaires de quartiers. En outre, il fallait bien arrêter une liste des défunts pour effectuer la dévolution des successions. Les circonstances avaient rendu ce travail particulièrement difficile, voir impossible : qu’en était-il des vagabonds et étrangers trépassés anonymement ou des citadins qui avaient fui par milliers pour la campagne environnante ?

Marseille apporta son aide à Arles

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La peste frappa Arles en deux temps. Officiellement déclarée par le Bureau de santé arlésien réuni le 24 décembre 1720, c’est-à-dire six mois après Marseille, la peste bubonique s’abattit d’abord sur l’amphithéâtre romain dont l’intérieur, bâti à partir du Moyen-Âge, abritait un quartier de masures serrées et misérables. Cette population était aussi pauvre que l’était celle de la rue de l’Échelle, à Marseille, où s’était d’abord déclarée la maladie.

Fausse alerte et nouvelles fuites

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Début juillet 1721, il y eut de nouveaux malades et de nouveaux morts. Le 8, la fille du capitaine Baudut, qui s’était empestée dans un magasin en manipulant des hardes insuffisamment purgées, mourut à son tour. Le 9, l’on avait découvert cinq morts dans la même bastide puis on constata qu’il y avait des malades dans plusieurs quartiers de la ville. Il n’en fallut pas davantage pour que l’épouvante succéda à la consternation.

Inquiétude du commandant Langeron : rassemblement de 50 000 fidèles pour la fête du Sacré-Cœur-de-Jésus

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La Fête-Dieu, aussi appelée « Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ », est une fête religieuse célébrée le deuxième dimanche après la fête chrétienne de Pentecôte (célébrant la diffusion de l’Esprit-Saint cinquante jours après Pâques) ; elle célèbre la présence réelle de Jésus Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, c'est-à-dire sous les apparences sensibles du pain et du vin consacrés au cours de la messe, d’où son caractère quasi exclusivement catholique.

Gratitude des Marseillais à l’égard de la chiourme

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Peu nombreux furent les forçats qui sortirent vivants des travaux pour lesquels l’Amirauté les avait employés. Louis XV avait promis la liberté aux survivants en échange de leur travail et 784 galériens avaient échappé à la peste. Une chance ? Le successeur du défunt roi Louis XIV, lequel avait écumé son règne durant la Méditerranée pour trouver des rameurs en mesure de déplacer ses galères, ne tint pas ses promesses et 543 galériens furent remis au banc, observait en 1911 Paul Gaffarel. Ce dernier reprenait les chiffres du Père Giraud.

Quand les chèvres nourrissaient les orphelins de la peste

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Des femmes mouraient en couches ou laissaient « des enfans au lait que les corbeaux trouvoient demi-morts en allant prendre les cadavres de leurs mères » . Personne n’osait se charger de nourrir et de prodiguer des soins à ces nourrissons ou enfants en bas âge de crainte d’attraper la peste. D’ailleurs les nourrisses, auxquelles on avait massivement recours à l’Âge classique, mourraient aussi de peste, multipliant le nombre des enfants à secourir. Les petits orphelins mouraient ainsi sans aucun secours malgré la compassion que suscitait leur sort.

La question des caveaux des églises-cimetières

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Les inhumations dans le périmètre des villes avaient été prohibées pendant l'Antiquité et les canons des conciles du premier millénaire de l'Église avaient renouvelé l'interdiction d'enterrer les fidèles dans les caveaux construits dans les églises. Cependant, à partir de la fin du Moyen Âge et jusqu'au XVIIe siècle, les couches aisées et même médianes de la population avaient pris l'habitude d'y ensevelir leurs morts.

Le cuir de la « tuerie », vecteur de propagation du mal

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La « tuerie », c’est-à-dire l’abattoir de la ville, fut une source de préoccupation sérieuse durant l’épidémie. Elle était située à l’intérieur de l’enceinte urbaine, à l’ouest de la Porte de la Joliette, sur le promontoire du Cap Titol, c’est-à-dire d’une part, à proximité immédiate des bergeries par où, arrivaient du nord les moutons et, d’autre part, des tanneries et autres manufactures qui étaient le débouché de leurs sous-produits.

Rassemblements interdits, églises fermées et célébration de la fête de Pâques renvoyée

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Le Père Giraud avait pressenti très vite que les rassemblements de foules étaient propices à la contagion (Publication #12) mais les autorités, qu’il critiquait en la matière, n’avaient réagi que tardivement en faisant d’abord fermer le Collège et les écoles publiques (le 2 août), puis finalement, les églises, suivies des tavernes, cabarets, cafés, tabagies et si populaires « académie à jouer » tant publiques que privés.